
Enchantée !
Tu ne me connais pas ou peu, alors la moindre des choses, c'est que je t'explique un peu d'où je viens et où je vais, pour te permettre de comprendre où je suis. Je te dévoile ici mes différentes casquettes (autrice, créatrice de contenu, présidente d'association. thérapeute) qui, mises ensemble, n'en forment qu'une !
Diplômes & Formations
2023 - 2025
Psychopraticienne en thérapies brèves
Matières :
- Psychologie humaniste
- Psychologie positive
- Psychologie et thérapie de l'enfant
- Psychologie et thérapie de l'adolescent
- Psychopathologie : les fondamentaux
- Thérapie cognitivo comportementale
- Psychologie jungienne : les fondamentaux
- Analyse transactionnelle
- Clean langage
- Thérapie narrative
- PNL : technicien, praticien et maître praticien
- Systémie : technicien, praticien et maître praticien
- Art thérapie : les fondamentaux
- Cercle de parole
2024
Formation TCA
Formation Troubles des Conduites Alimentaires & techniques psychocorporelles - Coralie Degradot, Sophrologue spécialiste des Troubles du Comportement Alimentaire et des Rapports Douloureux à l'Alimentation
2025 - 2026
Certificat d'accompagnement aux TCA
Certificat d'accompagnement aux Troubles des Conduites Alimentaires - ENDAT (Aide aux Troubles du Comportement Alimentaire)
Mon histoire
Mon parcours professionnel peut sembler décousu, mais c’est sans doute ce qui le rend aussi riche et unique. Après un Master en Communication Internationale, j’ai débuté ma carrière dans l’univers du stylisme et du merchandising visuel pour la marque à la virgule. Puis, j’ai pris un virage radical en rejoignant une grande association nationale de protection animale, avant de créer ma propre association de soutien psychologique pour femmes insulino-dépendantes, les Déesses Sucrées.
Le diabète de type 1 est entré dans ma vie à l’âge de 14 ans, alors que je me destinais à une carrière de danseuse classique. Si mes premières années avec la maladie m’ont préservée du pire, elles ne m’ont en rien préparée à ce qui m’attendait à l’âge adulte : inflexibilité mentale, besoin de contrôle permanent, restriction cognitive… puis la descente vers l’anorexie mentale. Il m’a fallu du temps pour comprendre ce que je traversais, et encore plus pour accepter l’idée d’agir.
Lorsque j’ai enfin cherché de l’aide, le soutien que j’ai reçu était bien loin d’être adapté. En 2012, ma diabétologue, mal à l’aise avec le sujet, m’a simplement orientée vers une psychologue. Mais cette dernière ne comprenait pas le diabète de type 1 et encore moins son lien avec les troubles du comportement alimentaire (TCA). Pourtant, cette prise en charge m’a aidée. Seule, je n’y serais pas arrivée.
Un combat pour la reconnaissance de la santé mentale et du diabète
Je me suis toujours révoltée contre le manque de communication et de solutions autour de la santé mentale et des maladies chroniques. Pendant longtemps, personne ne parlait des TCA, de la charge mentale, des troubles anxieux et de l’humeur, du déni, du burn-out diabétique ou encore du rapport conflictuel au corps médicalisé. Personne ne nous prévenait qu’un jour, nous pourrions avoir besoin d’un soutien psychologique pour mieux vivre avec cette maladie.
Pourtant, même invisible, une maladie physique peut causer des ravages psychologiques.
Aujourd’hui, formée, je tends la main que j’aurais aimé saisir. J’offre l’écoute, le soutien et les ressources qui m’ont tant manqué. Je crée le filet de sécurité qui aurait pu m’aider à sortir du cercle vicieux dans lequel je me débattais.
Pendant des années, mon diabète et moi avons vécu dans une relation exclusive, jusqu’au jour où, grâce à l’écriture et la publication de mon livre "1,12 g/L - Ma vie avec le diabète", j’ai osé en parler ouvertement. J’avais des choses à dire. L’obsession des chiffres et du poids, le perfectionnisme, le contrôle extrême, l’isolement social, l’épuisement, le manque d’aide… Dans ce témoignage, je raconte tout.
Je suis psychopraticienne,
pas psychologue
Mon rôle n’est pas de remplacer un psychologue ou un psychiatre, mais d’offrir un accompagnement différent et complémentaire. Nos métiers n’ont ni la même formation, ni la même approche.
Concrètement :
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Je ne pose pas de diagnostics médicaux.
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Je ne prends pas en charge les pathologies psychiatriques lourdes, sauf en collaboration avec un professionnel de santé
En revanche, mon approche repose sur des méthodes thérapeutiques spécifiques, adaptées à l’accompagnement des troubles du comportement, des émotions et des schémas de pensée. Travailler ensemble, même sans binôme fixe, permet souvent d’obtenir des résultats puissants et complémentaires.
Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychopraticien : quelles différences ?
👉 Le psychiatre
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Diplômé de médecine avec une spécialisation en psychiatrie.
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Habilité à poser un diagnostic médical et à prescrire des médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, etc.).
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Traite principalement les troubles psychiatriques sévères (troubles bipolaires, schizophrénie, dépression majeure…).
👉 Le psychologue
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A suivi un cursus universitaire de niveau Bac+5 en psychologie.
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Formé à une excellente connaissance théorique de la psychologie humaine et de la psychanalyse.
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Peut faire passer des tests psychométriques et cognitifs pour analyser la personnalité, l’intelligence ou les troubles psychiques.
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Est formé à l’écoute, mais ne pratique pas forcément de méthodes de psychothérapie.
👉 Le psychanalyste
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A suivi une psychothérapie psychanalytique personnelle, un passage obligatoire dans sa formation.
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Sa pratique repose sur l’analyse des conflits inconscients et des schémas de pensée refoulés, à travers la parole et l’exploration du passé.
👉 Le psychopraticien (mon métier)
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Comme le psychanalyste, il a suivi une psychothérapie personnelle dans le cadre de sa formation.
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Utilise différentes méthodes thérapeutiques, sans se limiter à la psychanalyse.
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Travaille avec des outils concrets et adaptés à chaque personne, issus des TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales), de la psychologie narrative, de la Gestalt thérapie et de l’art-thérapie.
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Son approche est souvent plus pragmatique et orientée vers la mise en action que celle d’un psychanalyste ou d’un psychologue à dominante théorique.
Pourquoi choisir un psychopraticien ?
Chaque professionnel a sa spécialité, et le choix dépend avant tout de l’approche qui te convient.
L’accompagnement d’un psychopraticien repose sur une approche structurée, personnalisée et pragmatique, adaptée aux problématiques émotionnelles, comportementales et relationnelles.
J'ai écrit un livre sur le diabète T1
Après presque 15 ans de vie commune avec le diabète de type 1, (on était alors en 2020) j'ai ressenti le besoin viscéral de raconter mon histoire, d’extraire toute la souffrance que j’avais accumulée pendant plus de 10 ans, sans la partager avec quiconque. Les enjeux étaient multiples pour moi : d’abord me faire du bien (ça a été une expérience salvatrice très importante dans mon développement personnel) puis, sensibiliser les gens, peu importe leur rapport au diabète de type 1, qu’ils soient accompagnants, médecins ou juste curieux.
Mon but a toujours été le même : libérer la parole au sujet de la charge mentale et émotionnelle liée à la maladie (c'est ce que j'ai pris le parti de faire depuis la sortie de mon livre, sur mon compte instagram). Parler des galères et des difficultés sans tabou, sans toutefois être négative ou plombante, juste humble. C’est mon positionnement. J’aime les mots, et encore plus les placer sur des maux.
A l'origine publié aux éditions Ellébore, mon livre m'appartient désormais complètement et sa vente est entièrement gérée par moi. Si tu souhaites te le procurer, c'est ici et seulement ici :
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Puis, bien-sûr, par cette initiative, j’ai essayé d’apporter tout le soutien et l’amour du monde à mes frères et sœurs de combat. Avec ce livre je leur délivre un message sincère : tu n’es pas seul, je te comprends, je sais. Je suis d’autant plus fière qu’il soit publié parce qu’il n’existe que très peu d’ouvrages qui abordent clairement la charge mentale relative à cette maladie, alors que c’est sûrement le cadeau le plus empoisonné qu’elle offre à la personne en lui tombant dessus !
Puis j'ai créé une association
Le projet Les Déesses Sucrées a d’abord vu le jour sous la forme d’un collectif, en septembre 2021. En août 2022, face a l’engouement suscité par celui-ci, ma binôme Elsa Pardo Gracia et moi avons décidé de le transformer en association à but non lucratif, une étape cruciale marquée par un événement mémorable en plein coeur de Paris, réunissant près de 60 femmes diabétiques de type 1 et d’acteurs de la sphère (professionnels de santé, thérapeutes, entrepreneurs).
Depuis le début, l’association soutient, connecte et inspire les femmes françaises diabétiques de type 1 par le biais d’un programme événementiel varié, de propositions de thérapies collectives, et grâce au partage de contenus structurés en lien avec la charge mentale et le vécu psycho-émotionnel de la maladie. Elle cherche à empouvoirer la femme DT1 et lui donner toutes les clés pour vivre une vie épanouie avec la maladie. Notre souhait est simple : que plus jamais aucune femme ne souffre seule de sa maladie.










Cette aventure est pour moi, depuis le jour J, d’une richesse inouïe. Mon rôle de présidente, d’organisatrice et d’animatrice d’événements m’a permis de faire la connaissance de centaines de femmes DT1 à travers la France et de me nourrir de leurs forces et de leurs lumières. J’ai ainsi pu comprendre tout l’intérêt et la puissance de la communauté et de la nécessité absolu de faire évoluer ce projet, pour nous toutes.
L’initiative la plus forte et percutante de notre association, le café-coaching, a été imaginée en collaboration avec Laura Geniez, une collègue (et amie chère) coach facilitatrice accompagnante de DT1 (et elle-même DT1). Nous avons réussi a créer un format de rencontre inspirant et aidant : plus qu’un espace de parole, le café-coaching est un atelier de presque 5h, durant lequel 25 participantes ont l’opportunité de travailler (ensemble et individuellement) sur leur rapport à la maladie. L’objectif est de les aider à cheminer vers plus de sérénité et de capacité à gérer les variations émotionnelles liées à la maladie. Testé à Paris, Lyon, Toulouse, Besançon, Bordeaux, Lille, Nantes et Colmar, ce projet est une révolution dans ce qui est aujourd’hui proposé aux femmes dans leur parcours d’acceptation de la maladie.
Mais l'asso, c'est bien plus que ça !
👉🏼 16 ambassadrices régionales qui organisent des événements en local pour leurs communautés, en lien permanent via leurs groupes whatsapp
👉🏼 Des ateliers yoga à Toulouse, Lyon et Paris
👉🏼 Une croisière zen (yoga, méditation, bien-être) par an en Croatie à bord d'un catamaran
👉🏼 Des Connexions à thèmes en visio sur Discord
👉🏼 Des événements ponctuels inédits et exclusifs sur un thème en lien avec la santé mentale
